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18 ans, et alors?

 

Chapitre 1

By Fiona
Fiona Wartelle

Coucou les loulous! Oui j’aime beaucoup ce surnom, je trouve qu’il est mignon et permet une certaine proximité. Aussi j’espère qu’il va remplir son objectif, le but de cet article étant de vous partager mon ressenti et le fond de ma pensée. J’espère surtout qu’il va vous plaire, car j’aimerais en faire plusieurs du même style. Voili Voilou, bonne lecture 🙂

A vrai dire, je ne sais pas trop comment commencer. Je me retrouve comme le jour de mon anniversaire à me dire: Mais c’est formidable, je peux faire tellement de choses, j’ai toute ma vie devant moi!
Le seul problème, c’est qu’on n’a pas de notice explicative (vous savez comme celles pour les médicaments que personne ne lit). Alors on se retrouve bien bête avec une infinité de possibilités mais sans savoir lesquelles choisir. Pourtant, c’est comme si le monde voulait que tu choisisses maintenant, tout de suite.

Effectivement, je me doute que chacun d’entre vous a déjà entendu la fameuse phrase: “Tu te vois comment dans 10 ans?”

Comme si notre vie était toute tracée. La plupart essaie de cocher une case et de rester dans les normes. Ils s’enferment eux même dans leur réalité et dans cette sorte de confort. Ceci est d’autant plus vrai avec l’arrivée du confinement, les gens se sont refermés sur eux-mêmes. Mais bon je ne veux pas partir sur une discussion à cœur ouvert qui va nous rendre dépressif. Alors, voilà je vais seulement vous faire part de mes pensées de jeune adulte.

Tout d’abord, il faut savoir que je suis presque toujours d’humeur positive! Mon entourage me décrit généralement comme un rayon de soleil. C’est pourquoi j’adore rendre les autres heureux.
Malgré tout, comme pour tout le monde, le confinement m’a touché: le fait de ne pas pouvoir rencontrer mes amis ou de nouvelles personnes, et de partager des bons moments m’a attristé.
Alors j’ai décidé de passer des bons moments grâce aux réseaux sociaux et en particulier instagram. J’ai créé différents groupes en fonction des passions des gens et en partageant des bonnes ondes. C’était très stimulant et motivant, d’autant plus quand j’avais le retour de mes followers qui me remerciaient d’avoir pris cette initiative. A priori, pas mal d’entre eux ressentaient la même chose que moi, on avait tous besoin de contact humain et de maintenir des liens…

C’est en faisant cela que j’ai enfin su ce que je voulais faire l’année prochaine: une école de communication! J’ai la chance de savoir que ce domaine m’intéresse depuis longtemps.
Par contre, nombre de mes amis ne savent pas encore ce qui leur plairait de faire les années à venir. Ils se retrouvent alors dans l’obligation de faire des choix qui ne leur correspondent pas forcément. Cela s’accentue avec la réforme du bac. En France, on doit désormais dès notre première année au lycée décider quelles matières on désire suivre. Cela peut sembler une bonne idée, mais ça implique également une restriction.
Mes parents m’ont toujours dit: choisir c’est renoncer. Effectivement en voyant les choses de cette manière, on se rend rapidement compte que ce n’est pas aussi facile d’être étudiant. J’admire énormément certains de mes amis qui se lancent dans le grand bain sans savoir ce qu’il va se passer et si cela va les convaincre, ça demande beaucoup de courage.
Si tu te reconnais dans ce que je dis, je te fais juste une accolade pour te dire, que quoi que tu choisisses et malgré ce que la société veut nous faire croire, tu as toute ta vie pour te décider et changer d’avis. En effet, la case d’en laquelle nous sommes peut très bien devenir un triangle, un rond, et inclure de nombreux événements que toi même tu n’aurais pas imaginer. Le monde est grand et les possibilités immenses.
Maintenant que cela est clarifié, j’aimerais continuer en parlant justement de ces personnes qui entrent et sortent de notre “case”.

are you lost?
you are exactly where you need to be
love yourself first

Je fais partie des personnes sociables, j’ai donc beaucoup de chance car j’ai toujours réussi à me faire des amis. Où que j’aille, je fais en sorte de rencontrer de nouvelles personnes et d’en apprendre plus sur eux. Déjà petite je ne pouvais jouer seule. Heureusement mon frère me supportait et inventait des jeux pour deux. De plus, mon imagination a toujours été débordante, ce qui faisait que même lorsque j’étais seule je ne l’étais pas vraiment car je me créais un univers avec plein d’amis.

J’ai également ma meilleure amie depuis l’école maternelle, qui me connaît parfaitement. Puis au collège je m’en suis faite une deuxième et ainsi de suite. Au lycée, j’ai donc eu une nouvelle amie tout en gardant les deux premières. Je n’ai jamais compris cette notion comme quoi une personne devrait être supérieure à une autre. J’ai 3 meilleures amies et il n’y en a pas une plus importante que l’autre.

Comme mes parents, comment pourrais-je choisir…!? Je pars du principe que chaque personne est différente et que, de fait, chaque relation l’est également. C’est ce qui fait que j’ai plein de petits groupes d’amis et je les adore tout autant. Je ne suis pas la même Fiona au sein de chaque groupe et au final c’est plutôt cool, ça me permet d’en apprendre plus sur moi même. Aujourd’hui j’ai également appris à donner de l’importance aux personnes qui le méritent et le temps que je donnais aux autres qui ne le méritaient pas je le consacre à mon bien être.
C’est la chose la plus importante que j’ai apprise cette année. Puisque je suis d’humeur gentille et joyeuse, je pensais naïvement que les autres devaient également l’être, ou du moins mon entourage. Puis après une rupture, je me suis rendu compte que, parfois, les gens restent avec toi seulement parce qu’ils se sentent bien mais qu’ils n’ont rien à t’apporter. J’ai donc décidé de prendre du recul et après avoir discuté avec mes amies, on est arrivé à la conclusion qu’il faut: que l’on shine et surtout qu’il faut trouver des personnes qui nous fassent shiner.

Effectivement, pendant longtemps, et comme beaucoup de monde je suppose, je me suis entourée de personne parce que le fait d’être seule c’était considéré comme être une personne triste et abandonnée par les autres. Alors que pas du tout, on peut très bien être seule parce que l’on est en accord avec soi-même. Il y a quelques jours j’ai décidé de sortir en ville lire un bouquin et manger seule dans un parc. Ce fut une de mes meilleures après-midi, c’était vraiment reposant. Je n’avais pas à réfléchir à ce que je devais dire, si je me comportais bien etc. Etrangement cette situation ne se présente que peu de fois, personnellement c’est uniquement lorsque je me sens réellement bien avec quelqu’un. Et ce jour-là je me sentais bien avec mon moi intérieur.

C’est pourquoi aujourd’hui je sais qu’il faut que j’arrête d’attendre la validation des autres ainsi que leur appréciation. Mais on ne va pas se mentir, c’est en partie ce qu’on recherche tous, et ça fait toujours du bien de se sentir aimé. On a l’impression de faire partie de quelque chose, que l’on a du sens. C’est pour cela que l’on rencontre des personnes. On devient amis pour ce sentiment d’appartenance.
Mais ça n’empêche pas qu’être seule ça me plait de plus en plus, parce que j’apprends à m’aimer davantage.

De façon paradoxale, je n’y arriverais pas sans mon entourage qui me couvre d’amour chaque jour. Il me reste encore du travail à faire par rapport à moi même et ma confiance en moi, mais je suis fière de la personne que je deviens. Tout cela semble bien narcissique mais au contraire c’est pour vous dire que même si, parfois, vous vous sentez seule sachez que ce n’est pas quelque chose de mal. Effectivement l’entourage est très important mais la personne qui vous juge le plus est vous-même. Alors, commencez à vous dire des choses gentilles et vous verrez, ça va aller, je vous le promets.
J’espère que ce premier article vous a permis de vous rendre compte que vous n’êtes pas seul. Personnellement, il m’aide beaucoup à réaliser mon évolution. J’ai hâte d’avoir vos retours et que vous lisiez mes prochains articles 🙂